Overdose de game over

Le film s'inscrit malheureusement dans la continuité de la deuxième saison de SAO, la plus chiante et la plus niaise. Le film s'adresse donc à un public connaisseur mais même ainsi certains personnages, notamment des filles du harem de Kirito, ne me revenaient pas du tout en mémoire. Le fan service est quand même plutôt bien inséré à l'ensemble sauf lors de la bataille finale complètement débile, le boss ex machina de fin n'a juste aucun rapport avec l'intrigue.

SAO s'adapte toujours de manière intelligente aux dernières avancées technologiques, et encore une fois le film propose une vision crédible de ce que pourrait apporter la réalité augmentée aux jeux vidéo avec un SAO en ville ouverte à la sauce Pokémon Go. Graphiquement aussi c'est très propre voire un peu froid avec tout de même pas mal de plans fixes longuets.
Mais tout ceci ne fait pas illusion longtemps, le film souffre parfois d'un manque de rythme terrible et l'intrigue ne parvient pas à passionner. Surtout qu'elle reprend trop le schéma du premier arc de la saison 2 en moins intéressant et avec des passages trop redondants dans les explications. Le concept fort de mortalité à la base de SAO est encore affadi et réduit à peau de chagrin tout comme l'epicness de la première saison. On se retrouve encore avec un truc composite saupoudré de sous intrigues kikoulol inutiles et niaises pour élargir la cible d'audience.