Pokemon GO version XXL.

Bonne idée de la part de Reki Kawahara d'exploiter le concept de réalité augmentée dans sa licence, pour aboutir au final à un film plutôt réussi. Un court résumé au début tâche de mettre dans le bain les non-initiés mais ces derniers zapperont forcément tous les clins d'oeil fan-service, parlant davantage aux fans. Ordinal Scale surfe sur ce que SAO fait de mieux: raconter une fiction tout en poussant une réflexion (souvent flippante) sur les réel dangers de tous ces RPG virtuels. Comme d'habitude, ce qui doit s'avérer un simple divertissement pour Kazuto (ou Kirito son avatar) et ses copines va se transformer en thriller diabolique. Décidément, les conséquences de la folie de Kayaba poursuivent cette bande de jeunes japonais, n'arrivant plus vraiment à mener une vie normale (et pourtant, ils essaient). Les petits travers commerciaux habituels répondent aussi présents: on commence à connaitre par coeur l'anatomie d'Asuna à force de la voir à poil dans son bain et la nouvelle héroïne est (encore) une J-pop idol. Néanmoins, le récit autour de cette dernière promet une belle et émouvante surprise. Pour info, ce film (dont j'attends la version bluray pour le revoir en VOST) est le dernier rempart avant l'arc-fleuve Alicization dont le premier tome est sorti chez nous en février.
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