Sylvia Scarlett par Johannes Roger
Le film démarre sur les joyeuses aventures picaresque d’une bande d’escroc en vadrouille dans la campagne anglaise. Puis l’histoire prend une tournure inattendue, notamment grâce au personnage incarné par Katherine Hepburn, jeune fille travestie en garçon. Elle séduit aussi bien les hommes que les femmes, apportant au film une touche d’ambiguïté sexuelle troublante. Une fois que les masques tombent, le récit prend le chemin de la comédie romantique, voir dramatique, en perdant au passage un brin d’originalité. Mais le spectacle reste de haute tenue, et voir Katherine Hepburn et Cary Grant entamé une danse de joie endiablée pendant une courte scène suffit à mon bonheur.