Trainspotting 2 et non T2 (qui doit être associé à Terminator 2 et à aucun autre film [tendance réactionnaire cinéphilliques revendiqués]) est une suite réussi dans une période ou on met en avant les remake , préquelles, séquelles, reboot etc...
Le premier était imprégné d'un mélange d'ignorance (le réal affirmait qu'à cette époque le manque d'expérience et de connaissance pouvait être un atout) et de spontanéité qui donnait un résultat réussi tant sur le fond que sur la forme. Il évoquait les problème de chômage et de drogue chez les jeunes écossais des années ayant hérité du néolibéralisme Tchatchérien #ronaldregan aime ça. Les haters qui ont peu aimé ce second chapitre ne retiennent que le coté " ce n'est qu'un film fait pour les fan". Par cela j'entend la mise en avant de scène qui font écho au premier sans apporter un fond derrière. Je pense que cette suite est beaucoup plus subtile que ça. Par exemple dans le plan d'ouverture il y'à un parallèle avec le première scène du premier opus mettant en scène Renton (Ewan Mcgregor). En effet dans Trainspotting 2 ce dernier cours sur un tapis de course dans une salle de fitness pour montrer qu'il se maintient en forme afin de se préparer à d'éventuelles vengeances (celles de Begbie ou Sick boy) mais aussi de mettre en scène non plus un personnages (scène d'intro de Trainspotting ou Renton essaie d'échappait à des agents de sécurité dans les rues d’Édimbourg) qui avance dans l'espace mais qui fait du surplace, symbolisant la situation des personnages à l'heure actuelle. C'est à dire des protagonistes qui sont des propres touristes dans leurs passé (phrases évoqués littéralement dans Trainspotting 2). A cette nostalgie s'accompagne un coté dramatique (la mort de la mère de renton superbement mis en scène par une ombre, l'évocation de la mort de swenney [la mère supérieur], ou encore l'hommage à tommy). Les personnages formant le quatuor cinématographiques le plus populaires d'écosse , à plus d'épaisseur dans ce second film grâce à John Hodge (scénariste) et Danny Boyle. Notamment avec l'évocation du père de Begbie ou la présence des enfants des personnages principaux. Ce retour qui est fait constamment entre la nostalgie d'antan et le présent nous rend foncièrement mélancolique. C'est pour ça que les scènes "ressuscitant" le premier film ne sont pas là pour flatter les fans mais pour accroître la tristesse ou la nostalgie qu'ont les personnages (ou les spectateurs).
Visuellement moins crasseux que l'original, Trainspotting 2 est mise en scène dans une architecture, dans des couleurs plus propres,plus nettes. Une sorte de postmodernisme fade sans pattes visuelles. Mais c'est notre époque qui veut ça. On à l'impression que Leith (quartier d’Édimbourg ou se situe l'action) perd sa personnalité au profit de la mondialisation (être à tout pris dans une architecture qui parle à tous, plus neuf , plus moderne). Cette mondialisation ou "europisation" est évoqué dés le début du film dans la scène ou Renton revient en écosse après vingt ans et est accueillis par des hôtesses non pas écossaises mais slovènes.
En parlant de l’Europe on peut évoquer bien sur le Brexit. En effet une scène montre que l'union européenne prête de l'argent à Renton et Sick boy pour un projet. Les haters voit ça comme daté étant donné le retrait de la grande Bretagne. Mais pour les plus convaincus cela est perçus comme un souhait de la part de l'écosse de devenir indépendant et pouvoir se rattacher à l’Europe (l'écosse était à un peu plus de 60 % contre le brexit).


Bonus : il y à quand même une évocation de George Best, un des plus grands footballeur de l'histoire (considéré par Maradonna comme le plus grand joueurs de football au monde) disparu en 2005, trop peu connu de la génération Y, qui est une personnalité adulé au royaume uni, et ça c'est cool.

vincentboas
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le 3 mars 2017

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