Regardable si vous baissez vos attentes

Tamara, jeune fille qui se sent mal dans sa peau veut changer son image de "grosse" (qualificatif qu'elle emploie d'elle même) à son arrivée au lycée. Enfaite, Tamara est un film assez dense en action mais qui manque de profondeur et ne tient pas toutes ses promesses.
Déjà d'entrée on voit que ce film est censé aborder quatre thèmes : le manque de confiance en soi, le rapport avec les autres, s'adapter à des changements familiaux et enfin une histoire d'amour, tout ça en étant ado. Tamara ne remplit que la moitié du contrat ; à mon goût, le manque de confiance en soi, les questionnements, dialogues avec les copines sont effleurés mais pas abordés en profondeur, de même que le rapport aux autres, l'harcèlement qu'elle subit (parce que oui

est du harcèlement) n'est pas considéré comme "grave" et il n' y a pas eu de morale de ce côté là. Aussi le fait de vouloir "pécho" à tout prix et que c'est l'unique et seul sujet de conversation avec sa meilleure amie (genre je sais pas, vous pourriez parler de vos problèmes familiaux, ça serait pas mal) comme si les ados entres elles ne parlaient uniquement que de garçons (euuuhhh eukééé). Quant à l'adaptation suite à des changements familiaux, elle est, allez, soyons clément, assez abordé bien que du jour au lendemain elle surkiffe son beau père on sait pas trop pourquoi. Moyennement crédible cette histoire.
Enfin, l'histoire d'amour quant à elle est... Bah... étant une grande adepte tant des histoires d'amours complexes que des shojos nianian, ça rentrait plus dans le shojo nianian. Le plus beau mec du lycée, dont toutes les filles fantasment dessus, s'intéresse subitement à Tamara, bien qu'elle n'ai absolument rien fait de spécial, ni rien tenté, ni rien fait qui puisse attirer son attention, surtout étant donné l'aperçu qu'il a du avoir de son caractère de merde (nonchalante, superficielle). Bref on accepte. Tout ça pour avoir un ramassis de clichés assez prévisibles. Bon, c'est les vacances, j'ai regardé ça en streaming, on prend.
Un autre bad point : "Tamara" qui est censée viser les ados pour qu'elles puissent s'identifier à elle, zappe complètement la vie de sa meilleure amie, bien qu'on est eu deux scènes de son modèle de vie, comme si celui de Tamara primait sur elle et que c'était pas assez intéressant pour pouvoir développer, Bref.

En gros Tamara c'est un shojo pour préados (même pas ados) assez chouchou mais déconcertant quand on se pose la question du message renvoyé par les réalisateurs. Ca reste potable.