L'introduction n'était pas trop mal. Une poursuite moyennement bien cadrée à Marseille, révélant une guest-star pour le moins inattendue pour un film français. Et un générique parodiant plutôt bien ceux des James Bond, notamment "Goldeneye" (enfin s'il on excepte la musique assez insupportable).
Mais le film se révélera médiocre. Cette histoire de braqueurs déguisés en Pères Noël n'aura pratiquement aucun développement. Pourquoi cherchent-t-ils à infiltrer puis voler des informations à la police ? Comment passent-ils de 50 lors d'une poursuite, à 5 lors du dernier acte ? Pourquoi se déguiser en Père Noël toute l'année pour un gros casse en décembre ? Pourquoi narguer la police ?
Ne cherchez pas, Gérard Krawczyk n'en moque, et préfère mettre la gomme sur les poursuites et les situations. Jusqu'à une résolution qui imite celle de "Taxi 2". "Taxi 3" a le mérite d'offrir quelques jolies cascades. Et quelques vannes parviennent à faire sourire. Notamment grâce à la sympathie dégagée par Frédéric Diefenthal.
Mais alors pour le reste, ça vole très bas. Si l'ensemble me parait moins beauf que "Taxi 2", c'est bien lourdingue. En particulier, Bernard Farcy est très lourd en commissaire grandiloquent incompétent. Après deux films à jouer la même partition, on aurait peut-être bien aimé voir autre chose ?
Et puis il faut se farcir nombre de placements produits très ostensibles... y compris pour Europacorp eux-mêmes !
Je note quand même que c'est le seul volet de la franchise que j'ai vu au cinéma (en 2003, à sa sortie). Je n'en tire aucune gloire...