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Un giallo tardif (1982) pour le maestro Dario qui revient cependant un peu aux sources du genres entre deux variations fantastiques. On a donc du meurtre à l'arme blanche bien sanglant, un whodunit tordu (et concrètement, un peu tout pété quant à la résolution. Comme souvent dans le Giallo, quoi), et vu que c'est Argento, plein de bouts d'inventivité visuelle qui claque bien mais ne servent pas à grand chose et une BO mortelle de Simonetti. Le problème étant donc que tout ça est au service d'une intrigue bancale à la résolution expédiée. C'est certes mieux que bien d'autres gialli et que la majorité que ce que le gars Dario a pu nous servir depuis, et on peut tout en même temps profiter des tronches bien connus de John Saxon, John Steiner ou Giuliano Gemma, et du fait qu'Argento quitte le filmage d'architecture Art Nouveau (comme dans Suspiria ou Profondo Rosso) pour mettre en exergue la froide violence de l'architecture contemporaine, mais ça reste assez décevant quand même. Pas mauvais, juste décevant pour un "retour aux sources tardif".
Créée
le 15 mai 2024
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