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Le cinéaste revisite le thème du casse, ici un tableau du peintre allemand Caspar David Friedrich (1774-1840), « Femme devant un coucher de soleil » (1818), par un quatuor pour le compte d’un commanditaire dont l’intermédiaire est l’énigmatique et trouble Victor : Trojan (Mišel Matičević, 53 ans), revenu à Berlin après 12 ans de clandestinité, circulant en BMW, vivant à l’hôtel (paiement en espèces), d’une grande méfiance, Diana (Marie Leuenberger, 43 ans), pilote d’essai, faisant office de chauffeur, Luca, restaurateur endetté, et Chris, informaticien (pour pirater le système de surveillance du musée). Il réalise ainsi un film noir, angoissant (grâce à la musique du Norvégien Olla Fløttum), où il n’y a plus de code moral parmi les malfrats. Est-ce une métaphore de la nouvelle société allemande ? Par l’ambiance essentiellement nocturne et les poursuites automobiles, cela rappelle « Drive » (2011) de Nicolas Winding Refn.

bougnat44
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le 18 déc. 2024

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