Opéra Bouffe (onnerie)

Ridicule, comme tout Argento.
Une interprétation nullissisme, des acteurs qui annonnent leur texte (ils sont tous très mauvais).
Des scènes de transition ( entre les scènes dégueulasses qui épatent les gogo(re)s) sans intérêt et sans logique.(après chaque meurtre, l'héroîne erre dans les rues sur fond de hard rock débile, sans jamais aller voir la police)
Des éclairages laids à frémir, de toute façon tout est moche, absurde et ridicule.(les gros plans en insert, les plans qui gigotent en tous sens sans jamais faire sens, justement)
Considérer qu'Argento est un grand cinéaste me semble a chaque découverte d'une nouvelle ''oeuvre'' une gageure de plus en plus ridicule.
Et pourtant certains s'obstinent à mettre du sens ou il n'y en a pas, et du talent là ou règne le désert du futile.

PS : Un grand fou rire pour la scène de l'opéra, le playback ridicule de l'actrice, les figurants qui surjouent la panique devant les corbacks en piqué, le tueur qui bavarde sans fin avec un oeil crevé (oeil en plastoc bouffé par les corbeaux), la stupide pêche à la clé au milieu de hurlements hystériques. Et certains voient là un sommet de poésie...

Quant à la fausse fin, mieux vaut ne rien en dire.(J'aime les fleurs, les papillons, les herbes, si si c'est vraiment un extrait du dialogue, auprès de çà, Claude Zidi, c'est Shakespeare)

Avec Argento, on sait enfin que le ridicule ne tuera jamais personne, sinon il n'aurait pas fait tant de films.