Cet auteur m'intrigue ; en lisant les pitchs de ses films, je découvre des concepts intéressants, mais vu le développement de ce film-ci ça me coupe l'envie d'approfondir. Je me suis lancé les bandes annonces de ses autres films, ça donne toujours envie. Mais après j'ai lancé aussi la bande annonce de ce film-ci, et je me suis rendu compte qu'elle donnait envie aussi mais surtout qu'elle résumait la moitié du film... et quand j'analyse ses autres bandes annonces, ça me donne aussi l'impression qu'en fait il ne doit pas se passer beaucoup de choses en plus. Mais tout cela n'est qu'une bien pauvre analyse. Mais bon, je me console en me disant que de toutes façons ses films sont très difficilement trouvable et que ça fait donc une bonne excuse pour ne pas se lancer dans cette quête cinématographique.


L'idée est donc intéressante. Mais le développement est très pauvre : il ne se passe pratiquement rien, en plus l'auteur met de la distance entre le spectateur et le personnage principal, du coup on ne sait pas toujours ce qu'il se passe, et il faut attendre un bout de temps avant d'avoir une explication (bon par la suite, on devine un peu quand même parce que c'est assez basique mais quand même). Les conflits sont donc rares. Les résolutions aussi, mais elles sont correctes. Quelques situations sont intéressantes mais pas assez nourries. Ce qui est encore plus intrigant, c'est que l'auteur a déclaré que pour écrire son personnage, il s'est inspiré de membres de sa famille souffrant de schizophrénie. Dommage que cette note d'intention ne soit pas mieux valorisée dans le film.


La mise en scène est correcte si on oublie ce montage de tortue (à savoir des plans durant si longtemps qu'on dirait que l'acteur refait plusieurs fois la même prise ou bien se sent perdu parce qu'il ne sait plus quoi faire) ; en effet, le découpage n'est pas vilain, la caméra est bien placée (on ressent bien la référence à Jarmusch). Le décor est sympa. Les effets sont cheap mais fonctionnent. L'acteur manque un peu de charisme.


Bref, c'est mou. Et pauvre.

Fatpooper
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le 16 août 2020

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