Tsui Hark a dit de lui qu'il tournait des films pour les festivals (occidentaux - hé y'a "occis" dans dentaux) amateurs de films avec des longs plans.
Ces derniers, qui se succèdent ici en de longs écoulements de bobines apaisées, sont exceptionnellement interrompus par quelques scènes de dialogues à bâtons rompus, incompréhensibles pour qui n'a pas révisé son histoire du x-ième empire de la dynastie des Wang Chung ; ou bien on dirait que je ne m'en rappelle plus et que sur le moment je m'en fous.
J'imagine que le réalisateur trouve ça malin. J'ai lu un entretien où il avouait, le fat, qu'il se satisfaisait de faire des films de moins en moins accessibles (...à la masse des imbéciles, pas dur de lire entre les lignes).
J'ai aussi entendu à la radio un critique s'extasier sur la netteté de l'image. Aaah, l'esthétique des vieilles caméras video, avec leur image hyper contrastée qui sature dans les blancs (je dis pas non plus que les plans sont moches, mais sur ce point, je préfère Tarantino qui refuse de tourner en numérique, merci).
Vraiment n'importe quoi.