le 6 juin 2018
Gâteaux, Amours et Orthodoxie...
THE CAKEMAKER (15,7) (Ofir Raul Graizer, ALL/ISR, 2018, 104min) : Une sensible double histoire d'amour sucrée et ode à la tolérance au-delà des genres et des sentiments sur fond de deuil et de poids...
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Pas à mon programme au départ mais je n’en ai entendu que du bien. Je me suis donc laissé tenter. Pour son premier film l'israélien Ofir Raul Graizer nous offre le double portrait d’une jeune veuve de Jérusalem et d’un jeune pâtissier berlinois qui partageaient le même homme. La mise en scène est aussi délicate que le scénario (inspiré de faits réels), même si on a là rien de bien nouveau. Il se dégage cependant de l’ensemble quelque chose de doux et de calme tout autant qu’une force, loin des clichés inhérent au genre, une sorte de plénitude qui contraste avec les sentiments puissants et déstabilisants que vivent les personnages (tous attachants). L’interprétation d’ensemble est de qualité. Sarah Adler est très touchante, Zohar Shtrauss (Tu n'aimeras point, à qui on pense un peu ici) impeccable, mais la vrai révélation est Tim Kalkhof. Pour son premier long métrage (surtout vu à la télé jusque là), il est juste parfait. On espère le revoir très vite sur grand écran. Et ce qui ne gâte rien, la musique est très belle, les images superbes et on sort avec la faim et l’envie de se précipiter dans une pâtisserie. Plus qu’un film sur la double vie et le mensonge, The cakemaker est avant tout une chronique pleine de charme, subtile, sobre et émouvante sur le deuil et la résilience. On en ressort aussi ému que bouleversé. Encore une très belle surprise venant d’Israël. Un très beau film.
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Créée
le 12 juin 2018
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le 6 juin 2018
THE CAKEMAKER (15,7) (Ofir Raul Graizer, ALL/ISR, 2018, 104min) : Une sensible double histoire d'amour sucrée et ode à la tolérance au-delà des genres et des sentiments sur fond de deuil et de poids...
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