Je tiens à préciser que je partais avec deux handicaps avant de visionner The First Slam Dunk : primo, je n’ai jamais été fan de l’esthétique des animes Manga, et deuxio, je suis pas loin de me contrefoutre du basket.
Et pourtant j’ai aimé ! Et ce, malgré pas mal de détails un peu neuneus et convenus qui nous sont assénés à grands renforts de flashbacks, et sensés donner du fond aux personnages (la mort du frère du héros, les rivalités adolescentes entre les joueurs…)… Car l’essentiel du film, c’est tout de même ce match universitaire qui va faire embarquer l’équipe de Ryota Miyagi sur de véritables montagnes Russes ; et de ce côté là, c’est aussi efficace qu’un bon vieux Rocky de derrière les fagots. L’animation est bluffante : la gestuelle des joueurs -comment un simple mouvement de poignet peut-il être aussi scotchant ?- est aussi réaliste qu’immersive et nous amène vers les vingts dernières secondes d’un match où une simple idée (la coupure du son) transforme le final en un vrai moment de cinéma.