J'aime beaucoup l'univers un peu désuet de Wes Anderson, mais je dois bien avouer que jusque là, aucun de ses films ne m'avait vraiment conquise (je n'ai cependant pas encore vu Moonrise Kingdom à ce jour). En effet, si ceux-ci m'ont toujours permis de passer un bon moment, je leur ai en général trouvé quelques longueurs et il m'est arrivé de m'ennuyer un peu par moment. Mais ce n'est pas le cas de The Grand Budapest Hotel que j'ai regardé sans voir passer le temps. Cela reste cependant du Wes Anderson et pour les personnes insensibles à son univers, l'histoire peut paraître légère et de nombreuses situations ridicules, mais moi, j'ai beaucoup aimé.

Pour résumer, un écrivain relate un séjour au Grand Budapest Hôtel qu'il a fait dans sa jeunesse et au cours duquel il a rencontrer le propriétaire de l'hôtel qui lui a raconté sa propre histoire (il y a donc une histoire dans l'histoire dans l'histoire), à l'époque où il était un simple lobby boy. Nous remontons donc ainsi à l'année 1932, lorsque monsieur Gustave était le concierge de l'hôtel et cherchait à séduire une clientèle de vieilles veuves fortunées, blondes et "insecures". C'est ainsi que l'une d'elles en mourant lui lègue un tableau, signant ainsi le début des ennuis de monsieur Gustave, poursuivi par les machinations du fils de la vieille dame, bien décidé à ce que le tableau lui revienne.

Créée

le 23 août 2014

Critique lue 253 fois

2 j'aime

atomystik

Écrit par

Critique lue 253 fois

2

D'autres avis sur The Grand Budapest Hotel

The Grand Budapest Hotel
Sergent_Pepper
8

Le double fond de l’air est frais.

Lorsque Wes Anderson s’est essayé il y a quelques années à l’animation, cela semblait tout à fait légitime : avec un tel sens pictural, de la couleur et du réaménagement du réel, il ne pouvait que...

le 27 févr. 2014

231 j'aime

23

The Grand Budapest Hotel
Veather
9

Read My Mind #2 : The Grand Budapest Hotel

Ami lecteur, amie lectrice, bienvenue dans ce deuxième épisode de RMM (ouais, t'as vu, je le mets en initiales, comme si c'était évident, comme si c'était culte, alors qu'en vrai... Tout le monde...

le 8 sept. 2014

174 j'aime

51

The Grand Budapest Hotel
guyness
9

Anderson hotel

Comme tout réalisateur remarqué, Wes Anderson compte quatre catégories de spectateurs: les adorateurs transis, les ennemis irréductibles, les sympathisants bienveillants et, beaucoup plus nombreux,...

le 28 févr. 2014

157 j'aime

68

Du même critique

Écrire pour exister
atomystik
5

So when's Anne Frank gonna smoke Hitler?

Ce film est caricatural et m'a beaucoup irritée, mais je savais que ce serait le cas bien avant de me lancer dans le visionnage. Quand j'étais élève, je trouvais déjà les films sur les profs trop...

le 22 déc. 2015

9 j'aime

5

Pastorale américaine
atomystik
7

Critique de Pastorale américaine par atomystik

Ce livre me réconcilie un peu avec Roth. Il y a environ cinq ou six ans, j'ai lu "The plot against America" (2004) et j'ai adoré. Dans ce livre, Philip Roth réinvente son enfance à Newark en...

le 13 janv. 2013

8 j'aime

1

Ghost World
atomystik
9

Critique de Ghost World par atomystik

Chouette roman graphique (à lire en VO) racontant le quotidien (dans les Etats-Unis des années 90) de deux adolescentes cyniques qui passent leur journées à errer sans but, en se moquant du monde qui...

le 13 janv. 2013

8 j'aime