The Grand Budapest Hotel, une patisserie de folies et de génie !

Le cinéma d'Anderson est un cinéma très personnel, un cinéma qui demande une certaine part d'abnégation de la part du spectateur. Il faut en effet se laisser emporter par l'univers très singulier de ses films sous peine de passer complètement à côté de l'oeuvre où même de la renier en bloc. Et dans la plus droite lignée de ses prédécesseurs, The Grand Budapest Hotel n'échappe pas à la moulinette de Wes Anderson et en aboutit une sorte d'ovni cinématographique que l'on ne verra jamais ailleurs. Et c'est peut être cela la plus grande force de ses longs métrages : on ne verra jamais cela chez quelqu'un d'autre ... ou alors au pire chez un pâle imitateur qui n'atteindra pas l'once de son talent. Et en ce sens, ce nouveau film a déjà un mérite immense à mes yeux. Au feu les productions sorties du même moule et dont on ne différencie pas l'une de l'autre, c'est ici l'éloge de la folie créatrice, du délire visuel total, des situations cocasses et rocambolesque en tout genre, et avant tout d'un grand spectacle qui remplit l'une des fonctions essentielle du cinéma : divertir.
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le 12 juin 2014

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