The Gray Man par Ygor Parizel

Les Frères Russo depuis maintenant plusieurs années sont assimilés aux productions Marvel, ici ils passent du côté de Netflix pour un film d'action. Un tueur d'élite formé par la CIA se retrouve mêlé à une conspiration interne, puis se fait traquer par l'agence. Le script manque totalement d'originalités, le spectateur le remarquera immédiatement et fera facilement les rapprochements avec d'autres films, les auteurs ne font que ressasser ou remanier des idées venues des classiques du genre tels que la saga Jason Bourne, James Bond et autres oeuvres mêlant espions et tueurs. Cependant malgré ce manque d'imagination, ainsi qu'une distanciation avec le réalisme car l'action est certes spectaculaire mais complètement improbable, The Gray Man a un style au niveau de la mise en scène, notamment concernant les scènes d'actions. Celles-ci sont nombreuses, impressionnantes (pas toujours super lisible) et stylisées car il y a en plus des mouvements sophistiqués de caméra, un soin mis aux couleurs rappelant le travail de Winding Refn, voir des John Wick souvent même il y a de la fumée, de la vapeur ou de la brume. Le casting composé de stars n'a que peu d'intérêt puisque le but n'est pas d'avoir une interpétation relevée.