"L'art le plus noble est celui de rendre les autres heureux"

Avant tout il faut savoir que non ce n'est pas un biopic ! Même si The Greatest Showman à pour héros P.T Barnum, une entrepreneur américain doté d'un grand sens du commerce qui a donné vie au cirque Barnum, le film ne reprend en aucune cas la structure chronologique des événements ni les véritables costumes ou décors de l'époque.
Cela étant dit, de quoi parle alors The Greatest Showman : et bien tout simplement de P.T Barnum, (Hugh Jackman), un grand rêveur qui a pour but de fait rêver les autres. Mais il cherche également à améliorer les conditions de sa vie de famille en montant un commerce de divertissement. Il va alors créer le freak show, qu'il va transformer en show plus spectaculaire, mais Barnum n'en aura jamais assez et sa quête perpétuelle de gloire va doucement l'éloigner de sa famille, de ses amis... sans oublier qu'il doit gérer des attaques des ennemies de son show-business...



On ne peut pas faire la différence en faisant comme tous les autres



Une entrée en scène réussite qui nous plonge directement dans cet univers spectaculaire, ces premières minutes nous électrise par un tremplin d'énergie que nous communique Hugh Jackman dans ce rôle qui semble le passionner, c'est un Hugh Jackman solaire que l'on retrouve ici. Puis ce montage très malin, un plan sur un costume dans une vitrine qu'observe le jeune Barnum nous fait comprendre que tout cela n'était qu'un rêve, une très bonne transition qui nous arrache à la scène précédente. Sa jeunesse nous ai donc contée à toute allure, ne nous montrant que les instants clefs de ce "monsieur dream" qui vont constituer ce showman et cette envie de réussir. On en arrive alors assez vite au moment clé de l'histoire : la fondation de ce nouveau business, sans jamais s'être ennuye, sans jamais nous perdre de vue, le film nous a amené la ou il le désirait.


Des numéros musicaux et des show qui vous donnent envie d'aller dans un (grand) cirque, des décors qui font voyager et font rêver, le tout rythme par des musiques qui donnent envie de se procurer la B.O. Cette énergie donnée pointée d'une grande générosité donnent vie à une comédie musicale presque cache par le film. Un film qui rappel beaucoup Lalaland, par cette succession de numéros musicaux, cette soif de réussite et de show par les personnages, et cette soif de réussite qui finit par leurs faire oublier leur premier rêve...
Petite note tout de même à Zac Efron que l'on retrouve dans un film qui nous rappel son rôle de Troy dans High School Musical, et oui c'était de ma génération ! Donc j'étais obligée !



Chacun de nous est exceptionnel, et personne n'est semblable aux autres.



Mais comme dans tout bon film, il y a toujours ce petit hic que l'on s'attend à trouver quelque part, ce qui nous fait dire "c'était trop beau pour être vrai". Ici cela repose dans l'éloignement de

Michael Gracey de temps à autres de sa trame, pour se diriger vers un côté romantique que je ne m'attendais pas à trouver ici (Mais à part ce qui était montre dans la bande annonce), un couple qui risque de se perdre à cause d'une tierce personne et une envie trop grande de reussir, et une relation qui se heurte à des barrières à la fois sociales et raciales, dans une époque qui ne laisse aucune place ordinaire a la différence.


Alors oui j'ai été subjugué par la théâtralité et le spectaculaire de The Greatest Showman, mais pas assez malheureusement pour me dire que ce film était incroyable et que j'en ai eu des frissons. Autre chose que j'ai moyennement compris qui n'a rien avoir avec le scénario, mais c'est cette succession de 2 logos de la fox, l'ancien et l'actuel... pourquoi ?! Cela m'a beaucoup perturbé et c'était un mauvais point dans mon esprit.


A la sortie de ce film on peut se sentir mitigé, mais le côté coloré et grandiose restent en tête, un objectif a bien été atteint, et la fin du film fait écho à la première et m'a laissée toute sourire, car c'est une fin réussit qui redonne un condensé d'énergie ! Sans oublier cette citation de P.T Barnum sur le dernier carton post-generique : "L'art le plus noble est celui de rendre les autres heureux". L'on reste alors tout de même sur une note positive à la sortie.

Galax1a
6
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le 3 mars 2019

Critique lue 511 fois

Galax1a

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