The Internet's Own Boy où comment un jeune philanthrope, génie de l'informatique est mort en se battant pour des idéaux de justice. On parle ici d'une personne qui a créé dans sa chambre son propre wikipedia, d'un des premier travailleurs des flux RSS qui alimentent nos fils d'actualités chaque instant mais aussi de quelqu'un qui a participé à la création de la Creative Commons ... Tout ça avant 15ans !


La force de ce documentaire est de nous montrer tout l'étendu du talent d'Aaron swartz dans un premier temps, avec des interview d'éminences telles Tim Berners Lee et Laurence Lessig, mais surtout de nous faire comprendre la philosophie et les choix de cette personne.
J'y ai découvert un philanthrope à proprement parler, un militant des libertés communes et individuelles et de l'accès aux biens communs qui, même terrifié, n'a pas hésité à poursuivre sa lutte. Jusqu'à l'épuisement par le système judiciaire américain.
Le documentaire de Brian Kappenberg nous interpelle sur l'obscurantisme qui règne parmi les grosses industries culturelles et le soutient dont elle bénéficie par les états (US dans le doc) pour rendre privé des biens censés être publics. Comment à notre échelle et grâce à internet les personnes sont capables de modifier les codes et changer des règles que certains aimeraient imposer ?


Je devais visionner ce documentaire dans le cadre d'un cours, installé dans mon canap' avec un stylo et une feuille dans un cadre très "scolaire", 'intrigue et le fil du documentaire à largement pris le dessus au bout d'un quart d'heure. Si bien que je me retrouve avec une page quasiment vierge, mais aucun regret tant j'ai été absorbé par ce documentaire.
J'ai enlevé une étoile cependant du fait de la réalisation qui cherche, à mon sens, absolument à nous arracher une larme à la fin, ce que j'ai trouvé légèrement dommage.


Bref, un conseil, à voir !

zahji
9
Écrit par

Créée

le 2 févr. 2016

Critique lue 454 fois

3 j'aime

Jb Bohuon

Écrit par

Critique lue 454 fois

3

D'autres avis sur The Internet's Own Boy : The Story of Aaron Swartz