"The King's Daughter" de Sean McNamara, malgré ses ambitions fantastiques, peine à captiver son audience. Adapté du roman "La Lune et le Roi Soleil" de Vonda McIntyre et réalisé en super2k anamorphique avec un gros budget, c'est un échec dédié Vod\Vidéo. Dès les premières minutes, le film capte l'attention du spectateur avec une légende du règne de Louis XIV, en laissant le personnage arriver dans la grandeur du royaume. L'intrigue se dévoile avec une créature étrange qui donnerait la vie éternelle au souverain. Cependant, la réalisation et le scénario manquent de profondeur, ce qui entraîne une narration souvent prévisible et peu engageante. Les éléments se rassemblent au château avec une technique qui combine le moderne et l'ancien, mais les effets visuels ne parviennent pas à compenser les lacunes narratives et les incohérences de l'intrigue.
Les performances des acteurs sont inégales. Pierce Brosnan, dans le rôle du Roi Louis XIV, apporte une certaine gravité à son personnage, mais ses efforts sont souvent éclipsés par un scénario qui ne lui rend pas justice. Kaya Scodelario, en tant que Marie-Josèphe, la fille illégitime du roi, tente de donner vie à un personnage mal écrit, mais peine à susciter une réelle empathie. Les détails progressent en composant le récit pour remonter le cours de l'aventure qui se relie à l’étrange légende, tandis que les effets se développent autour de quelques personnages qui partagent l'art, en bousculant les coulisses de la cour du roi. Le faible budget compense avec des idées de contes fantastiques, qui accélèrent la fable dans des facilités prévisibles aux allures théâtrales.
Malgré son cadre historique intéressant et son potentiel fantastique, "The King's Daughter" échoue à créer une véritable magie cinématographique. Les événements plongent dans la romance, qui éveille les émotions de l'empire en opposant la science, la réalité et la créature. Le destin s’obscurcit dans un dédale qui avance vers le chemin d'un rituel de sacrifice de la créature. Les mécanismes se referment dans l’horreur, avec peu de développement à l'histoire, lors d'un terrible dénouement, pour cette œuvre au style série B qui offre un récit simpliste avec peu de personnages, mais agréable malgré les nombreux défauts. La réalisation de Sean McNamara manque de vision claire et de cohésion, ce qui nuit au rythme du film et à l'engagement du spectateur. Le film, malgré quelques moments divertissants et des éléments plaisants, ne parvient pas à se démarquer dans le genre des films fantastiques et laisse une impression moyenne.
Entrées Salles Usa : env. 260.000.
> https://youtu.be/wzQx2Bu0lq0