Ce qui suit n'est pas un spoil mais une réflexion qui m'octroie -en plus, le placement d'un doux nom.


Tilda Swinton :
-"Elle meurt à la fin".


Ainsi les limites du contrôle -sous toutes ses dimensions, chez Welles ou chez Jarmusch s'achèvent. Là où Orson délivre une revanche sur un contrôle affectif, Jarmusch exprime un message plein d'espoir visant à abolir le contrôle politique et pleure la véritable liberté -comme Baudelaire devant l'océan, en crachant sur une illusoire réalité, trop mensongère pour être correctement identifiée. Le légitime reproche de ce rêve quant à sa naïveté est toutefois contrecarré par la fluidité recherchée de ce récit cinématographique qui siffle doucement la mélodie de son installation dans la mémoire... Jusqu'à peut-être, -un jour, réapparaître en nous consultant pour élucider la question "est-ce un rêve ou est-ce un film?".

sanebad
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2009

Créée

le 10 juil. 2016

Critique lue 490 fois

5 j'aime

sanebad

Écrit par

Critique lue 490 fois

5

D'autres avis sur The Limits of Control

The Limits of Control
Quantiflex
1

Les limites de mon contrôle

Bonjour, Bon, si vous êtes comme moi, qu'un ami vous a parlé de "Senscritique", et que ça vous plaît, mais que vous n'allez peut-être pas passer toutes vos journées, dans votre charmant trou, à...

le 6 avr. 2011

28 j'aime

2

The Limits of Control
Dalecooper
1

« Quand James Bond rencontre Antonioni »....Mon cul ouais!

Ce pont annoncé entre l'intelligentsia existentialiste et la culture pop, par un artiste aussi accompli qui plus est, comment ne pas y succomber? « Quand James Bond rencontre Antonioni » ouais, cette...

le 23 févr. 2011

25 j'aime

7

The Limits of Control
guyness
6

Are you interested in this film, by any chance ?

Jarmusch est un cinéaste que j'adore depuis longtemps. Notamment parce qu'il est capable du meilleur (et chez moi, c'est Down by law) et presque jamais du pire. Raconter the Limits of control est une...

le 10 mars 2011

17 j'aime

14

Du même critique

Mes petites amoureuses
sanebad
8

La mère du mioche est sponsorisée par Tim Burton.

En 1974, Eustache livre encore une fois un film très personnel car inspiré de son enfance à Narbonne et à Pessac. Son long-métrage précis touche par son réalisme absolu. Comme Bresson avec Au hasard...

le 7 avr. 2016

8 j'aime

1

The Limits of Control
sanebad
7

Tout était dans le titre.

Ce qui suit n'est pas un spoil mais une réflexion qui m'octroie -en plus, le placement d'un doux nom. Tilda Swinton : -"Elle meurt à la fin". Ainsi les limites du contrôle -sous toutes ses...

le 10 juil. 2016

5 j'aime