Appelé au chevet d’une jeune domestique, le docteur Faraday revient à Hundreds Hall, lieu qui marqua ses rêveries enfantines. Mais le manoir a perdu tout son prestige. La famille Ayres, propriétaire du domaine, est à l’agonie, hantée par le souvenir des drames passés.
Une mère éplorée par la perte de sa fillette aimée. Un frère revenu de la guerre à moitié mort. Sa sœur, rongée par la solitude. Lourde est l’atmosphère qui embrume les âmes et les salons décrépits de Hundreds Hall.
Dans une ambiance toute britannique, le film avance sur un fil entremêlant le gothique, les fantômes et le fantasme. Si l’équilibre demeure fragile, l’histoire est suffisamment romanesque pour nous séduire. Elle conte une noblesse aux portes de l’extinction, mais dont l’apparat fascine toujours autant ceux qui la contemplent, le nez en l’air.
6.5/10
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