Le pitch en une phrase : On découvre sur une carte SD provenant d'un appareil photo le projet scolaire de Leah Sullivan, qui enquêtait sur une mystérieuse affaire de meurtre.
J'ai bien aimé : Il émane de ce found-footage quelque chose de spécial, une énergie toute particulière qui rafraîchit ce sous-genre un peu usé jusqu'à la moëlle ces derniers temps. Le naturel, le charme, la vitalité et l'excellence de son actrice principale, Anna Stromberg, n'y est bien sûr pas étranger. Sa présence bouffe l'écran comme jamais et certaines très longues scènes, allant jusqu'au quart d'heure sans interruption (belle originalité au passage) filent en un claquement de doigts. Oui, je suis tombé amoureux.
J'ai moyen aimé : L'histoire en revanche n'apporte pas grand chose de nouveau. On se lassera assez vite de ce mix entre faits divers et légendes urbaines et, du début à la fin, tout est très scolaire, très convenu.
J'ai pas aimé : Et patatra, les dernières vingt minutes du film ternissent méchamment le reste. Les limites du found-footage remontent à la surface, c'est filmé dans le noir éclairé à la torche, caméra sur l'épaule : on ne distingue rien. Aucun sentiment de peur ou d'effroi vu qu'on ne voit strictement rien. Quel dommage.
La conclu en une phrase : Porté par une actrice hors du commun (et d'autres acteurs excellents également), The Lost Footage of Leah Sullivan s'effondre lors de son dénouement dans une facilité de mise en scène très regrettable.