The man from nowhere, pire synthèse de ce que le cinéma coréen peut produire de plus calamiteux, réussit l'exploit de faire plus outrancier qu'un bourrin movie américain direct to video. En comparaison, les chefs d’œuvre à la sauce Chuck Norris, Steven Seagal et consorts méritent la Palme d'or.
Bien sûr, on y trouvera un ex-agent des célèbres "forces spéciales" ; parce que visiblement, c'est là qu'on va puiser le protagoniste standard du navet bourrin bas de gamme. Petite particularité rigolote, ici, il a plus l'air d'un chanteur de K-pop. Bien sûr, il souffre d'un trauma bien pompier, qui l'a obligé à renoncer à son activité de super guerrier. Et évidemment, il va à contre-cœur devoir reprendre du service, mais évidemment pour la bonne cause. Parce que sa route va croiser des antagonistes vraiment pas gentils. Et pour qu'on comprenne bien l'idée, les méchants ici sont hyper polyvalents : trafic de drogue, trafic d'organes, trafic d'enfants, trafic d'organes d'enfants... Rien ne les arrête. Et on voit bien qu'ils sont méchants parce qu'ils arborent des rictus pas possibles, que même le Joker de Batman trouverait un peu too much. Le tout, sous une avalanche d'images hyper graphiques, sur fond de musique symphonique larmoyante, avec violons poussés au max.
Bref, The man from nowhere est simplement abominable à regarder.