Poison Girl
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
Par
le 8 juin 2016
196 j'aime
45
Pour une fois l'excès graphique de Refn se justifie par le contexte (contrairement à Only God Forgives, insupportable de prétentions), mais ça donne vraiment l'impression de regarder un clip de Lady Gaga étalé sur 2 heures. La fable racontée est un peu trop simple, le sujet permettait certainement d'élaborer quelque chose de plus complexe. Ça se serait tenu sur la durée d'un clip ou d'un court métrage, je suis moins convaincu de l'impact sur un long-métrage. J'ai l'impression qu'après le succès de Drive, il s'enferme petit à petit dans une surdose d’esthétisme et néglige un peu le fond.
Par contre je trouve qu'il rejoint tout à fait une vague de films qui pullule ces dernières années sur ce Los Angeles déshumanisé, peuplé d'âmes perdues dans un océan de superficialité et de défonce. Je pense notamment à The Canyons, Map to the Stars, Bling Ring, Somewhere, Knight of Cup, Nightcrawler...
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste LA, une génération perdue dans les méandres du Star System
Créée
le 21 oct. 2016
Critique lue 192 fois
D'autres avis sur The Neon Demon
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
Par
le 8 juin 2016
196 j'aime
45
Le temps d'un plan, j'y ai cru, au point d'en avoir une demie molle. Le temps d'un opening theme fracassant, me renvoyant au temps béni de Blade Runner, et dont les basses me parcourent l'échine avec...
Par
le 20 juin 2016
194 j'aime
6
La plastique, c’est hypnotique. La bande annonce, le clip, la publicité : autant de formes audiovisuelles à la densité plastique extrême qu’on louera pour leur forme en méprisant le plus souvent...
le 13 juin 2016
149 j'aime
19
Du même critique
Entendons nous bien, ma note n'est représentative que de la deuxième partie de la version Deluxe, à savoir les arrangements originaux des chansons, car si je ne devais noter que la première partie...
Par
le 13 mai 2014
10 j'aime
3
Mon dieu, quel profond malaise. A l’exception du Bibendum qui je dois le reconnaître, m'a bien fait rire, l'angle choisit pour introduire cette histoire m'a mis extrêmement mal à l'aise. J'ai eu...
Par
le 12 févr. 2015
6 j'aime
Je ne m'attendais pas à quelque chose d'intelligent de la part de Besson, mais je dois reconnaître que j'ai été surpris ! C'était en effet encore plus demeuré et maladroit que ce à quoi je...
Par
le 7 août 2014
5 j'aime