Dans le dernier film de Ken Loach, The Old Oak, le réalisateur britannique nous plonge dans les méandres d'une petite bourgade du nord de l’Angleterre, où les tensions sociales s'intensifient avec l'arrivée de réfugiés syriens. Mais au cœur de ce tumulte, une lueur d'espoir émerge, incarnée par le personnage de TJ Ballantyne, propriétaire du pub local "The Old Oak".
Dave Turner incarne avec subtilité TJ, un homme ordinaire confronté à des circonstances extraordinaires. Sa rencontre fortuite avec Yara, interprétée brillamment par Ebla Mari, une jeune migrante passionnée de photographie, va bouleverser sa vie et celle de toute la communauté. Ensemble, ils décident de braver les préjugés et les divisions en lançant une cantine pour les plus démunis, qu'ils soient autochtones ou réfugiés.
Ken Loach, connu pour son engagement social et son réalisme saisissant, nous livre une fois de plus un film poignant et d'une grande humanité. À travers les personnages de TJ et Yara, il explore avec finesse les thèmes de la solidarité, de la tolérance et de l'importance de la communauté dans un monde en proie aux divisions.
Le réalisateur parvient à capturer la beauté fragile des relations humaines, tout en mettant en lumière les injustices et les difficultés auxquelles sont confrontés les réfugiés et les communautés marginalisées. Le spectateur est ainsi invité à réfléchir sur sa propre responsabilité envers ses semblables, quelles que soient leurs origines ou leur situation.
The Old Oak est bien plus qu'un simple film ; c'est un appel à l'empathie et à l'action, une ode à la capacité de l'homme à se rassembler et à surmonter les obstacles lorsque nous faisons preuve de compassion et de solidarité