Pourquoi les poules kurdes sont-elles stériles...

Ben parce qu'elles voient la rivière ...et que l'Euphrate...

A l'intention des distributeurs du film et autres ayant gravité autour de cette carte postale de vacances : ne vous fatiguez donc plus à traduire vos titres : désormais, même l'idiot du village serait-il (pour vous !) censé comprendre l'angliche ?...

Arte semblait tellement sur de l'attrait de ce film que c'est à 00.45 que la chaîne avait programmé ce navet... jusqu'à 02.20 ! Insomniaques : ne vous y trompez pas, ça ne vous aidera même pas à vous endormir !C'est d'une banalité affligeante : une nana d'un pays où les mariages forcés et richement dotés sont la règle, et qui fuit le balochard qui a failli être victime dudit dragon ! Pour se faire encaserner comme fliquette et apprendre à flinguer sur tout ce qui bouge... La liberté a de ces aléas...

On se demande même si Hala (l'héroïne, déjà prédisposée à l'embonpoint) a une quelconque attirance pour les mecs ?....On se traîne auprès d'elle de formation militaire en ennuis et oisiveté, pour constater in fine que la rebelle revient dans son pays pour inciter ses sœurs à imiter ses velléités de pseudo-indépendance et liberté et se fait jeter..

Et elle se rend compte de la honte qu'elle a suscité autour des siens, sa famille étant bannie, rejetée, isolée, poutinisée ...

Antonia Kilian est décidément meilleure en photographie qu'en récit, scénario ou documentaire : elle a décidé de coller à son personnage dans le style "hyper-glu"...

Mais si, souvenez -vous : ce figurant dont on enduit les semelles de chaussures d'un adhésif si puissant que si on colle sa victime au plafond, elle tient à l'envers !

On ne voit pas beaucoup l'intérêt ? Dans ce film, c'est pareil, car que de temps morts, aussi mornes que les paysages désolés et désolants que Kilian nous montre.

C'est décidé : je n'irai pas en vacances là-bas !

C'est d'un ennui profond et on a tellement vu mieux dans le genre promotion de la libération de la femme musulmane, que ce navet va à l'encontre de l'empathie escomptée et suscitée...

On aurait mieux fait d'y envoyer Sandrine Rousseau (*)

On comprend même mieux pourquoi les musulmans viennent nous piquer nos européennes alors que l'inverse est quasi inexistant ! Et que chez eux, ils perçoivent un pretium-doloris (préjudice de la douleur) avant même d'avoir signé leur condamnation !... Car on le sait : le mariage c'est la seule guerre o tu dors avec l'ennemi !

A l’intention des perfectionnistes, indécis, coupeurs de cheveux en quatre, historiens, défenseurs du patrimoine, voici ce qu’en dit le générique du film : en français et ce, sans supplément de prix !

« Un ancien mythe assyrien raconte l’histoire d’un œuf qui est tombé du ciel et qui a atterri dans l’Euphrate. Quand l’œuf s’est brisé, Altargalis, déesse de la lune, de l’eau et de la fertilité en est sortie. »

Depuis, je regarde mon plan d’eau avec espoir… en vain.

Pour échapper à un mariage forcé, Hala, une syrienne de 19 ans, a rejoint une unité de femmes combattantes kurdes du Rojava.

Là, initiée au maniement des armes contre Daesh, elle va aussi s’engager dans un autre combat pour la libération des femmes et la fin du patriarcat. Par ce portrait sur le vif, Antonia Kilian nous plonge dans l'univers intime d'une de ses courageuses guerrières...

(*) ardente féministe d'un parti politique français...

Arte le 04.10.2022-