Le dernier Wes Anderson raconte l'histoire d'un homme d'affaires qui voit la mort de près, une fois, deux fois, trois fois.... mais s'en sort. A moins que ce soit l'histoire d'un chef d'entreprise qui cherche des financiers ou bien celle des rapports entre un père et sa fille... Peu importe. Voir un Wes Anderson c'est s'installer pour presque deux heures dans le monde carré, formaté et bizarre du cinéaste texan. Il faut se préparer mentalement après il suffit de se laisser porter pour notre plus grand plaisir. On retrouve les mêmes ingrédients : plans tableaux, vue en plongée, cadrages symétriques, ralenti, couleurs primaires... Et la super bande son d'Alexandre Desplat.
Dans les rôles principaux, Benicio Del Toro en Zsa-zsa Korda est très crédible, Mia Threapleton, sa fille Liesl est parfaite et Michael Cera, en tuteur Bjorn est excellent. En guest stars mais réduits à jouer des personnages secondaires, Tom Hanks, Mathieu Amalric, Scarlett Johansson, Benedict Cumberbatch ou Bill Murray en Dieu, viennent nous faire une sorte de clin d'œil : coucou moi aussi je suis là.