Le Tour de Lance

Stephen Frears, réalisateur du récent et très beau Philomena, d'ailleurs le seul film du monsieur que j'ai vu, s'attaque ici à la vie et plus précisément la partie dopage et mensonge de la vie du plus grand cycliste, Lance Armstrong.

Malgré quelques effets spéciaux voyants comme le fond vert lors des récompenses sur les champs Élysées, ou ce faux crane qui cache les cheveux de Foster, le film s'avère intéressant et maîtrisé, surtout quand on ne connait pas vraiment le champion. Personnage ultra célèbre qui a avoué en 2012 avoir utilisé divers produits dopants pour gagner ses courses, et ce depuis le départ.
Frears se fait plaisir coté casting puisque l'on retrouve en tête de course Ben Foster évidement, transcendé et impressionnant dans le rôle du champion, à ses cotés on retrouve du Lee Pace, Jesse Plemons, Chris O'Dowd, Denis Ménochet, Guillaume Canet qui en fait un peu trop à mon gout, ou encore le grand Dustin Hoffman.

Casting impressionnant pour ce qui est une sorte de documentaire très bien réalisé, même si parfois trop esthétique, oui ça me fais bizarre de dire ça mais dans les scènes de course pas si nombreuses malheureusement on sent un peu trop la beauté de l'image quoi. Enfin c'est trop beau pour ce que c'est en gros, mais les plans penchés sont vraiment classes par contre.
En gros, pas un film mémorable mais qui raconte ce qu'il doit raconter avec brio, l'histoire d'un homme qui voulait à tout prix gagner, et ce par tous les moyens.