Un thriller qui fait le job et nous tient en haleine face à un casting et une intrigue sympathiques.

Nick Wells, expert en cambriolage, compte bien prendre sa retraite afin de pouvoir s’occuper à plein temps de son club de jazz à Montréal. Mais ça, c’était jusqu’à ce que son complice et ami Max Baron ne lui propose le casse du siècle, qu’il ne peut refuser, surtout lorsqu’il y a des millions à la clé.


Frank Oz (La petite boutique des horreurs - 1986) réalise ici un film de braquage tout ce qu’il y a de plus conventionnel certes, mais la mise en scène efficace et la distribution où se côtoie deux monstres sacrés du cinéma font le job et nous permettent de passer un agréable moment en leur compagnie.


D’un côté, on a un cambrioleur hors pair, de l’autre un receleur et ami de longue et en face, un jeune loup aux dents acérés, tellement sûr de lui qu’il en oublie d’écouter ses ainés et de suivre leurs conseils. A côté de ce trio, on a un sceptre en or d’une valeur inestimable, véritable trésor national français entreposé dans les sous-sols ultrasécurisés de la douane montréalaise. Un casse ambitieux et qui va leur réserver quelques montées d’adrénaline (à eux comme à nous).


Loin de renouveler le genre ou d’apporter un vent de fraicheur dans le registre du film de braquage, The Score (2001) n’en reste pas moins diablement efficace, scindé en deux parties, la première se concentre sur les présentations et les préparatifs et la seconde, sur le fameux casse du siècle, porté tout au long par une tension permanente et ce, jusqu’au twist final. Bien évidemment, le film n’aurait pas la même saveur sans cette distribution où se côtoie trois générations d’excellents acteurs (Marlon Brando, Robert De Niro & Edward Norton). C’était d’ailleurs le tout dernier long-métrage de Brandon (décédé en 2004), il n’était déjà plus que l’ombre de lui-même, vieillit et affaiblit, face à un De Niro égale à lui-même et un Norton épatant. Hélas, la seule présence féminine (Angela Bassett) du film s’avère clairement inexploitée, dommage pour elle.


Au final, on se retrouve devant un thriller qui fait le job et nous tient en haleine avec une réelle aisance, un casting et une intrigue sympathiques, le tout, proprement dirigé, clairement on ne boude pas notre plaisir.


(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2021)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Film vu dans le cadre d’une thématique « Braquage »

Créée

le 20 avr. 2021

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RENGER

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