Je découvre ici la cinéaste Doris Wishman : apparemment, son truc, ce sont les films érotiques. Faudra que je vois les films qu'elle a fait avec Chesty Morgan (son nom de scène veut tout dire) ! J'ia comme qui dirait l'impression que cette dame est féministe ou que du moins elle veut donner une place importante à la femme. C'est pas plus mal, la fin de "The sex perils of Paulette" est d'ailleurs assez couillue si vous me permettez l'expression.


Le problème, c'est que l'histoire est assez nulle et que le concept de la vie racontée en un flashback avec voix off ne mène ici à rien de bien. Enfin si, il y a quelques petites choses sympas, mais globalement on peut reprocher un manque de scènes fortes à cause de ce concept qui casse toute tension, tout développement de scène. Il aurait été possible de raconter quelque chose de captivant, mais l'auteure n'arrive jamais à toucher à c equi intéresse, elle reste au superficiel, à l'anecdotique, à des choses dont on se fiche quand elle pourrait développer l'intrigue, les objectifs et surtout les conflits.


La mise en scène est maladroite. Sur la fin, la réalisatrice s'améliore, j'ose donc espérer qu'elle a filmé chronologiquement à son histoire. Parce que vraiment, au début, c'est à se demander si elle ne filme pas des trucs juste pour avoir de l'image... son découpage n'est pas toujours très efficace mais il y a tout de même quelques bonnes idées, comme cette scène où l'héroïne se prend une raclée. Y a aussi un côté sexy pas toujours bien rendu mais palpable malgré tout. Y a pas de nudité dans ce film, mais les deux nanas sont souvent en lingerie et faut bien dire qu'elles ont chacune un joli corps. Le jeu est encore correct ; c'est le doublage qui ne fonctionne pas, on sent trop que chacun récite son texte, que ce n'est pas enregistré sur le terrain amis dans un studio.


Bref, ce moyen métrage est moyen moyen.


Un petit bout d'histoire :
Suite à mon titre, j'ai voulu savoir pourquoi on appelle New York "The Big Apple". Et bien figurez-vous que c'est parce qu'au début du 20ème siècle, New York était réputée pour ses courses de chevaux et que le terme "Apple" désignait les prix reçus ; comme à New York, les prix étaient particulièrement gros, importants, on l'a vite surnommée "The Big Apple". Après quoi, les courses de chevaux ont eu moins de succès mais le terme est resté pour désigner la ville... et aujourd'hui, on a tendance à oublier la raison de ce surnom.

Fatpooper
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le 12 sept. 2016

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