Peintre en lettres, partagé entre deux amours, Ansis voit sa petite ville occupée successivement par les soviétiques puis par les allemands. Vert, comme la couleur du partie nationaliste letton, dans les années 30, rouge pour les communistes, noir pour les nazis : la vie du héros du film de Viesturs Kairiss évolue selon les dominants du moment. Bonne idée que d'avoir choisir un peintre en lettres, peu intéressé à choisir un camp, pour évoquer cette période agitée de l'histoire lettone, à l'instar des autres pays de l'est, durant la guerre. Le film rappelle d'ailleurs Shadow Country, un long-métrage tchèque qui raconte peu ou prou la même histoire. Plutôt engageant quand il s'attache à un triangle amoureux et quand il reste dans le domaine de la comédie, The Sign Painter l'est beaucoup moins lorsqu'il essaie maladroitement de se transformer en drame, perdant toute fluidité et tout naturel, peu aidé, il est vrai par un acteur principal assez limité.

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le 11 déc. 2020

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