...j'en avais vus des films sur le conflit de générations, mais pas comme celui là! ^^
_"(...) Très sournois, s'approchent la ride véloce, la pesante graisse, le menton triplé, le muscle avachi. Alors, cueille, cueille, les roses, les roses de la vie" (chanson titrée 'si tu t'imagines' (que ça va durer), chantée par Gréco et écrite par Raymond Queneau et Joseph Kosma; concernés aussi)
Pas une critique mais des remarques:
je me demande si la robe qu'elle porte au bar (15e minute?), où elle croit qu'elle n'est plus draguée, filmée de dos, dont l'ouverture descend si bas, est une allusion à Mireille Darc et sa robe mythique de Guy Laroche dans Le grand blond avec une chaussure noire; d'autant que juste avant, on voyait des mains à la Gérard Majax jouaient avec des boules jaunes illustrant oeufs (comme dans le film d'Yves Robert)pour un film sur la quête d'une fontaine de jouvence, je me suis demandé si la marque soudain visible d'un sac est un hasard: "Roger ...Vivier"; clairement lisible dans un des sacs qu'elle ouvre à la va vite à la recherche du numéro de téléphone du seul homme à lui avoir fait des compliments sincères et surtout heureux, ancien camarade de classe ému , joué par un épatant Edward Hamilton-Clark (me rappelant l'apparition de Stephen Tobolowsky dans 'Un jour sans fin').je me suis un moment demandé si ses si longs cheveux noirs et énormes lunettes ne feraient pas allusion au souvent look de Catherine Zeta-Jones?au pire moment, quand elle se découvre dans le miroir, j'ai cru qu'elle avait été remplacée par Glenn Close. (à 1h35)quand elle danse au début, filmant ses exercices: je me demande s'ils font allusion à Jane Fonda et ses séances d'aerobics qui se sont tant vendues et où elle n'était pas tendre avec les grosses...ici, on l'entend dire "vous ne voulez pas ressembler à des méduses géantes échouées sur la plage"(sic) ...pas grosses, "géantes".l'adresse à laquelle elle va chercher son produit de rejuvenescence est "35N Byron alley"; Byron était écrivain poète amant de Mary Shelley qui a écrit Frankenstein.j'ai éclaté de rire quand elle lisse au fer son unique tresse de cheveux restant: avec un de ces odieux lisseurs/fers à lisser, appareils du Démon, qui brûlent les cheveux "jusqu'à 210°C" (sic)...mon esprit malade me bombardant alors Y’a qu’un ch’veu de Polnareff:_" Y a qu'un ch'veu sur la tête à Mathieu. Il n'y a qu'une dent, il n'y a qu'une dent. Y a qu'un ch'veu sur la tête à Mathieu. Il n'y a qu'une dent dans la mâchoire à Jean"...
- je me demande si le plan d'en haut où elle tourne comme un gicleur de pelouse, fait allusion à Black Swan, de Darren Aronofsky dont d'autres plans ici rappellent Requiem for a dream
- la scène où elle crache un sein, m'a rappelé l'expression américaine "to shit a brick": 'chier une brique' quand on est très en colère ou furieux...shit a brick devient vomit a boob.
- ce sein au sol est peut-être une réponse à cette expansion dans tous le cinéma à vouloir voir et montrer des seins (pour mon plus grand plaisir): et la réalisatrice semble dire "ah vous vouliez voir du nu et des seins, en voilà un!"...
- ...nous donner son sein, d'ailleurs, toutes les actrices autour d'elle, aux seins nus, ressemblent à Pamela Anderson dans 'The last showgirl'.
- le plan final du visage souriant sur une étoile fait il allusion au visage souriant grimaçant d'un autre astre dans 'Le voyage dans la lune' de Méliès?
- les plans dans le couloir sur le boss et ses sbires me rappellent ceux d'aussi le troupeau d'hommes dans Brazil de terry Gilliam et le tapis celui des couloirs de Shining.
- les plans sur le mur d'écrans ayant tous les lèvres de Sue susurrant "Sue" me rappelle le plan vaginal sur des lèvres dans Videodrome où:
_"La tête d'allumée de Deborah Harry est aussi réduite dans une scène mythique à une énorme bouche évidemment aux lèvres filmées de côté, allusion quasi vaginale dans un vision longitudinale...qui se finit par un ersatz de cunnilingus virtuelle...une paréidolie porno?" (Videodrome)
- en anglais, les gens se souhaitent chance par l'expression 'break a leg', qu'on lit sur la carte dans le bouquet de fleurs qu'elle a reçu pour lui souhaiter bonne chance pour sa soirée du nouvel an...break a leg, littéralement, casses toi une jambe, ce qu'elle fera littéralement.
- elle collectionne dans sa main, sa dent, son ongle puis son oreille...des plans qui me rappellent ceux du musée Brundle dans le film romantique, 'La Mouche'.
- quand Monstruoso dit au public "vous m'avez tous manqué": je me demande si, toute honte bue, Coralie Fargeat, ne fait pas allusion à mon Annie Girardot et son discours aux Césars (je conseille le témoignage de son aidant).
- les images pédagogiques utilisant des oeufs au début pour expliquer le soi-disant produit miracle, reviendront plus tard dans un raccord un peu facile, où les deux filles sont au sol et c'est de suite suivi au montage de plan sur encore des oeufs mais au plat en casserole:
(42e minute 26): plan sur les deux 'poulettes' à poils au sol; suivi de plan sur deux oeufs à la poêle au sel
- Denis Quaid jouant d'ailleurs le coq en chef hyper vulgaire...la scène où il mange des crevettes est mémorable; toutes les femmes sont des poulettes pour lui; des crevettes...en dépit de tout le body horror qui suit, je suis encore plus dégouté par le moment où ses encore doigts plein de crevettes, il se barre de la table et saisit son portable pour aller taper dans le dos d'un pote au loin
- l'ouverture sur le passage du temps sur une étoile à Hollywood rentre dans une des meilleures listes de SC: "Comment indiquer le passage du temps dans un film de manière originale (sans indiquer au bas d'écran: '30 ans plus tard' " (le plan du début où un steak sanglant et sauce tomateux tombe sur l'étoile, étant avant-coureur du plan final, similaire...)
- dans un film dit de body horror, ma scène préférée n'en a pas: c'est celle où le personnage vieillissant retrouve de la motivation d'aller à un RDV, voire un 'date'...de soudain ressorts au pieds, elle virevolte en se préparant et regardant l'horloge, cette fois réelle et pas biologique...mais son élan est d'abord ralenti quand elle revoit sa version plus jeune et elle commence alors à perdre sa confiance en elle. Une belle scène universelle qui concerne tout le monde: la perte de l'estime de soi par la sur-comparaison à d'autres...comparaison boostée par aussi les pubs et réseaux sociaux.
The Substance, où quand le Coûte que Coûte devient Jusqu'à la Dernière Goutte...