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Elle en pire
Elisabeth Sparkle (Demi Moore) ne fait plus rêver. Son corps se fissure un peu plus chaque jour sur Hollywood Boulevard. Une étoile sur le Walk of Fame qui ressemble désormais aux scènes fanées d'un...
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le 10 oct. 2024
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Vieillir sous les projecteurs
Coralie Fargeat signe un film monstrueusement lucide sur notre obsession de la jeunesse, et sur la violence qu’on s’inflige pour rester « visible ». Demi Moore y est bouleversante — une star déchue, remplacée du jour au lendemain par des visages plus frais, plus « bankables ». Elle découvre une technologie miracle, la fameuse « substance », qui permet de créer une version rajeunie d’elle-même. À partir de là, tout dérape : le corps se fissure, l’identité se disloque, et la beauté devient un champ de bataille.
En regardant Moore se débattre entre ses deux versions, j’ai tout de suite pensé à Boulevard du crépuscule. Norma Desmond, recluse dans son manoir, revivant ses heures de gloire, c’est déjà l’ombre qui plane sur The Substance. Sauf qu’ici, le manoir est intérieur — c’est la peau elle-même, devenue prison. Là où Billy Wilder filmait la folie du regard et la peur d’être oubliée, Fargeat filme la chair comme une métaphore du même désespoir. Norma voulait encore qu’on la filme ; Demi Moore voudrait simplement qu’on la voie.
Je ne suis pas un grand amateur du body horror, mais je dois avouer que j'ai bien aimé celui-ci.
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il y a 1 jour
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