(Critique V1.2)
John Carpenter a fait là une des meilleures adaptations de Who Goes There? de John W. Campbell Jr, même s'il s'est plus inspiré de Lovecraft et a rajouté avec son équipe un peu de sa marque de fabrique (du sang, du gore, des SFX en caoutchouc).
D'ailleurs, comparé à la CGI du récent remake, le caoutchouc sanguinolent utilisé dans le film est plus convaincant (car détaillé donc fait avec effort, ce qui se voit et se ressent comme tel, la CGI du film de 2011 ayant l'air faux car trop lisse, l'ordinateur n'arrivant pas à imiter la vie aussi bien que la Chose).
Mais attention à ne pas dire sans arrêt que c'était mieux avant, car cette version fait mieux que La Chose d'un autre monde de 1951, avec son monstre ressemblant trop à un banal Monstre de Frankenstein communiste de l'espace. Cependant certains scènes avec la SFX old school de Carpenter et compagnie peuvent avoir mal vieilli aux yeux de certains, surtout dans une certaine scène :
Quand ils découvrent que Palmer est la Chose, il essaye d'avaler Windows. Or le mannequin censé représenter Windows est un peu mal fait et donne un reflet comique à la micro-scène.
Mais c'est tout ce qu'on reprocher à Carpenter, car on la tension, la paranoïa, l'horreur bien corporelle car la Chose de 1982 est une effrayante imitation de la vie tantôt parfaite tantôt imparfaite. Elle donne la peur de l'assimilation par quelque chose d'inhumain, la peur de devenir une grotesque ... Chose ...