il n'y avait décidément rien à attendre de ce DTV horrifique

Le réalisateur Sud-Africain Michael Oblowitz, à qui l'on doit pas mal de téléfilms et des Séries B (dont quelques-unes unes avec Steven Seagal !), réalise avec The Traveler : Le Justicier des Ténèbres (2010), un slasher d'une platitude désolante. Pourtant, on aurait voulu y croire, le film démarrant sous de très bons auspices, avec une ambiance relativement glauque et pesante, une tension palpable entre les acteurs. Mais hélas, dès le premier quart d'heure, le film commence à s'enliser lentement mais sûrement. Les scènes de dialogues à rallonges et des flash-backs qui n'en finissent plus, ce n'est pas les scènes de boucherie particulièrement gore (avec notamment un coupage de langue au ciseau) qui parviendront à nous maintenir en haleine, face à un Val Kilmer décidément trop inexpressif (que venait-il faire là ? Avait-il des impôts a payer ?). Michael Oblowitz avait pourtant réussit à nous convaincre lors des dix premières minutes, mais faute d'un scénario tiré par les cheveux (des meurtres psychiques ou parapsychiques) et des acteurs de seconde zone, il n'y avait décidément rien à attendre de ce DTV horrifique (seuls les amateurs de scènes trash devraient trouver un intérêt au film).

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