Les tripes
Un double parti-pris (esthétique et sémiotique, ou linguistique) préside le premier long-métrage de Myroslav Slaboshpytskiy, cinéaste ukrainien remarqué et lauréat de deux Ours d'or du court-métrage...
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le 17 oct. 2014
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L'idée de tourner le film en langage des signes et de ne pas y ajouter de sous-titres est innovante. En effet le spectateur doit être amené à ressentir les protagonistes grâce à leurs gestuelles et de leurs expressions du visage. Cependant le choix des plan reste toujours le même ou presque. On y retrouve des plans, larges, moyens, plans américains, plans tailles, or aucun gros plan ou même très gros plan n'y figure. Il n'est alors quasi-impossible de distinguer les rictus, les traits, et les émotions des personnages en dépit de leurs gestuelles et mimiques corporelles que l'on observe avec distance. Le spectateur est loin, très loin de la scène qui se déroule sous ses yeux. Seuls les mouvements de caméra apportent le peu d'intensité aux scènes. Comment le spectateur peut-il donc éprouver de l'empathie pour les victimes de ces scènes brutes et dures, comment peut-il comprendre la psychologie de ces adolescents ?
Créée
le 2 août 2017
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Un double parti-pris (esthétique et sémiotique, ou linguistique) préside le premier long-métrage de Myroslav Slaboshpytskiy, cinéaste ukrainien remarqué et lauréat de deux Ours d'or du court-métrage...
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le 17 oct. 2014
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Un nom à retenir désormais, même si c’est pas gagné : Myroslav Slaboshpytskiy. Premier film de ce réalisateur ukrainien surgi de nulle part, The tribe s’est fait remarquer cette année à la Semaine de...
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le 22 sept. 2014
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Myroslav Slaboshpytskiy nous plonge dans un silence tendancieux qui asphyxie la moindre parcelle de sensations sonores qui se trouvent sur son passage. Seuls des cris de douleurs, des claquements de...
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le 9 oct. 2014
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