Sorti en 2006, The Wild correspond à une époque où Disney avait accumulé beaucoup d'échecs dans l'animation avec des titres comme La ferme se rebelle, La planète au trésor, Bienvenue chez les Robinson, Chicken Little ou encore Volt alors que dans le même temps, Pixar comme Dreamworks alignaient les cartons commerciaux.
The Wild est aussi typique de la guéguerre entre Disney et Dreamworks, où les deux studios sortaient étrangement des films aux thèmes similaires ; 1001 pattes/Fourmiz, Le monde de Nemo/Gang de requins, et celui-ci face à Madagascar. D'ailleurs, ce dernier a été réalisé plus tôt, et même sorti plus rapidement que le Disney, sauf qu'il a remporté la timbale, et l'autre des miettes, passant pour le copieur. S'il n'y avait que ça...
D'ailleurs, ce n'est pas un film Disney à 100 % car il a également été produit par une boite canadienne, CORE, ce qui expliquerait la laideur atroce de Wild ; c'est simple, on se croirait dans ces DTV avec de la synthèse à bon marché qui recopient ce qui sort au cinéma. Les animaux n'ont aucun style. Ça donne un air déjà terriblement daté, alors que ça date de 2006, avec des chansons qui reprennent ce qui se faisait à l'époque pour les enfants, et non des compositions originale.
Le parallèle avec Madagascar frappe plus d'une fois, car l'histoire est identique, mais ça repompe également pas mal sur Le roi lion, notamment toute la filiation entre le lion et son fils, incapable de rugir, ainsi que dans le combat final.
Au final, The Wild est un film totalement oublié aujourd'hui, qui montrait bien à quel point Disney était à la ramasse totale à cette époque, et qu'elle a pris très difficilement le train de la 3d en marche.
Plus jamais ça !