Thor est captif et semble nous parler en mode confessions intimes sur l’oreiller. Puis, on fait la connaissance de Surtur (l’inventeur des fameux points), le souverain de Muspelheim, le destructeur des mondes. C’est un démon enflammé, un des ennemis les plus puissants d’Asgard. C’est là qu’il parle au dieu du Tonnerre du Ragnarok, cette fin prophétique d’Asgard. Ce n’est pas la pire menace du film, semble-t-il, puisqu’on apprend qu’Odin, mourant, ne peut plus retenir Hela, la déesse de la mort, sa première fille, qu’il avait exilé parce qu’elle était trop dangereuse. Il faut dire qu’elle a son petit caractère. Thor va devoir la combattre, pour défendre son monde. Au fil de ses aventures, il va pouvoir trouver des alliés inattendus qui vont l’aider dans ce combat qui semble perdu d’avance afin de sauver le peuple asgardien.
Hela est très puissante, capable de décimer une armée à elle seule, redonne vie à Fenrir, ce loup gigantesque, que l’on voit trop peu d’ailleurs, mais… elle a un costume qui agresse un peu la rétine et ce « chapeau » style branches d’arbre qu’elle fait apparaître en se passant la main dans les cheveux. C’est du plus bel effet.
Ce troisième opus consacré à Thor mise beaucoup (trop ?) sur l’humour.
La première scène, quand Thor rencontre Surtur en est l’exemple le plus flagrant. Avant que le dieu du Tonnerre ne montre un avant-goût de sa force dans un combat plutôt impressionnant, on a droit à une scène humoristique qui s’éternise au point de presque me faire sortir du film. Puis, Mjöllnir apparaît et on a un peu d’épique.
Thor va devenir de plus en plus puissant et impressionnant, grâce à l’esprit de papa Odin, contre Hulk, d’abord, puis, exploiter totalement son potentiel qui semble infini lors du combat final contre sa sœur.
Quand on voit Hela détruire Mjöllnir comme on écrase une canette de soda, on pouvait s’attendre à un film vraiment spectaculaire et sombre à souhait car c’est, tout de même, la déesse de la mort (et, il me semble, la maîtresse de Thanos).
Certes, c’est un film pile poil dans la formule Marvel, de l’action comédie super-héroïque, à la limite de la parodie, pleine de promesses, mais, au final, décevante.