Avec Three Identical Strangers, Tim Wardle retrace la rencontre improbable de trois triplés séparés à la naissance, réunis par hasard à l’âge adulte.
Si le sujet de départ est aussi surprenant que fascinant, j’ai vite déchanté : le film adopte un format trop calibré pour la télévision américaine, multipliant les effets larmoyants et les redites comme pour combler artificiellement le temps. La narration tourne en boucle, comme si chaque segment devait précéder une coupure pub. Plus problématique encore, le documentaire reste désespérément en surface. Au lieu d’approfondir les enjeux éthiques ou scientifiques de l’expérience qui a conduit à cette séparation, il reste centré sur les triplés, au détriment d’une réflexion plus vaste, pourtant bien plus captivante.
Un sujet fort étouffé par un traitement paresseux et formaté : je me suis vite ennuyé, frustré par tout ce que le film aurait pu être.