Je pensais que je n'irais plus voir des Marvel. La quadrilogie des Avengers m'avait amené au bout de mon plaisir, avec, notamment un quatrième épisode nettement décevant eu égard au troisième. Puis, le Spiderman multiverse avec les 3 acteurs de Spiderman réunis dépourvu d'imagination et le Docteur Strange un peu fatiguant. Bref, le multivers donne la place à plein de trucs capillotractés.
De super-héros à moyen-héros
Le premier intérêt de ce film, c'est que les héros n'ont à la base pas envie d'être gentils, juste de pêcher des gros contrats. De surcroit, ils ont des pouvoirs qui les rend de fait au-dessus du commun des mortels (même en comparant à Usain Bolt ou Victor Wenbayama), mais c'est pas non plus complètement invicible : adios Thor ou Hulk. Ils savent cartonner, ils ont un trick à eux, mais ils sont quand même pas infaillibles. Ca rend l'histoire plus "réelle". Pas complètement, certes, mais quand même. Ils vont devoir faire appel à autre chose pour s'en sortir.
Un super méchant 0 charisme
Il a tellement 0 charisme, le super méchant, qu'il ne sait même pas qu'il est super méchant. Mais en fait, bien ou pas bien ? Je dirais qu'on ne se souviendra pas de ce méchant dans les annales des Avengers.
En revanche, on se souviendra du gentil qui se bat dans le coeur du méchant. Parce que, le coeur du sujet, c'est la maltraitance enfantine et la bipolarité qui semble en résulter. La manifestation visible du commun des mortels est moyennement réussie, mais la manifestation invisible sauf pour nos Thunderbolts, c'est ce qui fait le sel de l'histoire.
Harbour pour la rigolade
Et puis, Harbour, cet acteur qui a percé grâce à Stranger Things, devenu un acteur récurrent des prods Netflix, devient un superhéros. Un papa rangé des voitures qui n'a pas tout bien réussi avec sa fille, mais qui campe un superhéros russe assez réussi, il faut le reconnaitre. Caricatural, mais réussi.
Je suis donc revenu aux Marvel, et peut-être qu'avec ces superhéros qui essayent (pas complètement mais quand même) de se débarrasser de ce sparadrap qu'est le multivers, on va reprendre goût au genre.