Dans sa courte mais prolifique carrière (il est mort à 45 ans), Yûzô Kawashima n'a évidement pas tourné que des chefs d’œuvre. Ashita kuru hito est loin d'en être un, avec ses lignes narratives parallèles, dont le lien, tiré par les cheveux (blancs), est un sexagénaire, père mais aussi protecteur d'une jeune femme, qui figurent parmi les personnages principaux du film. Un autre, tout à fait dispensable, est un jeune hurluberlu, universitaire dont la seule passion est l'étude du chabot, poisson arctique. Le film déroule une palette sentimentale, certes élégante de par sa forme, mais sans intérêt majeur. Douglas Sirk aurait peut-être fait du sujet, tiré d'un roman de Yasushi Inoué, un récit flamboyant mais ici, Kawashima semble quelque peu s'ennuyer à entrelacer ses différents fils.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50

Créée

le 12 mai 2023

Critique lue 7 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 7 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13