À déguster en deux temps.
L'ambiance famille bourgeoise coincée Anglaise de l'introduction est agréable et tout est très bien maîtrisé, des décors aux musiques en passant par le jeu d'acteur (mention spéciale à l'acteur de Nigel enfant, Oscar Kennedy). Le côté dramatique est, dans cette ambiance, parfaitement amené.
Helena Bonham Carter fait irruption dans le film de manière plutôt inattendue et son personnage brise le climat coincé de l'introduction. Elle chamboule le film en débarquant l'air de rien, comme si sa place au casting lui revenait de droit. Et c'est le cas ! Son arrivée dynamise le film et empêche ainsi que l'ennui s'installe. Malgré le fait que l'actrice soit beaucoup mise en avant (phénomène "guest-star" ?), le personnage lui va à ravir et elle l'interprète à merveille.
Même si la narration s'accélère sur la deuxième partie, on n'est pas non plus dépaysé grâce à la parfaite réalisation et au fil conducteur de l'histoire : l'amour de l'enfant pour la bonne nourriture.
Finalement l'histoire de Nigel se laisse vivre par le biais de son attachement à la cuisine, ce grâce à un jeu d'acteur irréprochable et à une mise en scène propre.