De son scénario minimaliste -une fillette se perd dans la foule de Ginza, à Tokyo-, Hiroshi Shimizu, toujours aussi prolifique dans les années 50, tire avant tout un portrait de la ville de l'après-guerre, dans une déambulation joyeuse, façon tokyoïte parade, avec une multitude de personnages qui ne seront pas développés. C'est charmant un temps, un peu répétitif ensuite, vers un dénouement attendu. Le Hiroshi Shimizu des décennies précédentes, chantre de l'enfance, n'est pas très présent dans ce film mineur, dont l'intérêt principal est sociologico-historique.

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le 16 avr. 2023

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