Total Recall - Mémoires programmées par pasteque68

Mélange de plein de choses, ce film est un véritable festival.On a le droit à des courses poursuites inventives, des bagarres originales,la "chute" d'un pôle à l'autre de la terre avec son inversion de pesanteur, ou encore les voitures attachées magnétiquement sur et sous des routes suspendues...Le rythme du film est très bon. Je n'ai remarqué aucun temps mort.Il faut oublier le premier Total recall. Celui-là n'a pas la profondeur de l'original mais Len Wiseman nous offre un film vraiment bien foutu.La course-poursuite en voitures volantes ou celle dans ces sortes d'ascenseur sont visuellement superbes.Les décors numériques sont beaux avec une incroyable ville futuriste.En se détachant du premier Total Recall ,on enchaine des poursuites d'anthologie dans un monde futuriste empruntant à la fois à Minority Report et à Blade Runner. Toutes les scènes d'action sont dynamiques, rythmées, bien filmées, voire stylisées au milieu d'un univers futuriste très convaincant dans les détails de vie au quotidien et dans la modélisation des deux pôles urbains (avec ses habitations, ses véhicules, sa technologie, ...). Cette technologie futuriste peut être très appréciable avec de nombreux détails .Elle a coûté quand même 125 millions de dollars de budget.En matière de science-fiction,la vraie claque était arrivée en 2002 avec Minority Report.Le monde dans lequel se déroule le film reprend des idées de ce dernier.Les images sont encore plus fouillées. C'est un plaisir fou à repérer chaque détail. Tout est vraiment spectaculaire pour qui veut de l'action, des courses poursuites, des machines futuristes, de jolies femmes,... On ne s'ennuie pas une seconde.C'est bien ficelé, du très bon film d'action! On retrouve l'univers futuriste à la Blade Runner finement travaillé et joliment assemblé. Les deux actrices remplissent parfaitement leurs rôles,à la fois dangereuses et sexy.Vingt deux ans après la première adaptation de la nouvelle de Philip K. Dick par Paul Verhoeven, Colin Farrell endosse très bien le rôle de Douglas Quaid, tourmenté, mais en même temps très fort physiquement. Il est crédible pendant tout le film.On retrouve de nombreux clins d'oeil sympathiques au film de 90. La fin diffère quelque peu dans la version longue puisque dans la dernière scène, Doug retire un pansement de son avant-bras qui apparaît vierge du tatouage fait par Rekall au début du film, signifiant ainsi que le héros se trouve dans un rêve et non pas dans la réalité.Du cinéma roller coaster !!!