Tremors 5: Bloodlines
4.8
Tremors 5: Bloodlines

Film DTV (direct-to-video) de Don Michael Paul (2015)

Alors que tout le monde croyait la saga Tremors finie et enterrée depuis la sortie du 4ème opus en 2004, voilà que Universal ressort la license de ses cartons. Pourquoi ? J’avoue ne pas trop savoir… Encore et toujours le manque d’imagination des scénaristes peut-être, ou l’envie de faire du pognon facilement sur un nom qui a fait ses preuves par le passé dans le petit milieu du direct to video. Sur le papier, ça peut faire peur, d’autant plus que la réalisation a été confiée à Don Michael Paul, coupable de purges telles que Lake Placid 4, Mission Alcatraz (oui, avec Steven Seagal), ou de suites bas de gamme comme Jarhead 2 ou encore Sniper : Legacy. Que du bon en somme. Pourquoi ce tacheron ? Là aussi je l’ignore… Mais étrangement, même si ce Tremors 5 s’éloigne clairement de l’esprit du matériau d’origine, il demeure un sympathique petit film de monstres.


On retrouve une fois de plus Michael Gross, seul réel fil conducteur des 5 films de la série, et pour l’occasion, l’histoire se délocalise en Afrique du Sud au Cradle on Mankind (Berceau de l’Humanité). Et comme le dit un des personnages du film : « In Africa, everything is bigger » (En Afrique, tout est plus gros). Et en effet, nos graboïds vont être bien plus gros, plus énervés, mais surtout plus évolués. Et grâce à la magie du numérique, ils sont plus détaillés, plus vilains, plus impresionnants, surtout que pour un direct to video, les effets spéciaux s’intègrent plutôt bien dans la plupart des scènes et que du coup, l’ensemble est relativement crédible. Le problème, c’est que, en contrepartie, nos monstres perdent tout leur charme.
En y réfléchissant, c’est tout le film qui a perdu le charme de ses ainés, avec une ambiance cool aux abonnés absents et un ton sérieux qui prédomine malgré quelques scènes et dialogues bien funs (la cage) grâce à Burt « Rambo » Gummer. Plus (dans le sens « + ») de gore, plus de suspense, plus de plans poseurs, ce cinquième opus tient plus du film classique de monstres que d’un Tremors où c’est le fun qui prédomine du début à la fin. A noter par contre un clin d’œil plutôt rigolo à Jurassic Park.


Ne vous méprenez pas, Tremors 5 reste un sympathique divertissement, mais dans un autre style que ce à quoi on aurait aimé s’attendre. Disons que si ce film ne s’était pas appelé Tremors, ça n’aurait choqué personne.


Dossier sur la saga Tremors : ICI

cherycok
5
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le 22 oct. 2015

Critique lue 600 fois

cherycok

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