Trois Amies ? Certes non : à la rigueur trois agendas vides qui s’ennuient ensemble et se consument à l’envers.
Les dialogues ? On dirait des brouillons de Skyblog 2007, récités sans conviction par des acteurs qui semblent eux-mêmes s’ennuyer de leurs répliques définitivement trop littérales. Mais bon sang! Qu’est-ce que Cottin et Ludig sont venus foutre sur cet esquif grotesque et sans gouvernail?
Les histoires d’amour ? Un désastre. Construites sur l’égo pur, sans ciment, sans charpente, sans rien. C’est du Lego sans les briques. On souffre, elles souffrent, tout le monde souffre… surtout nous, devant cette flaque de sentimentalisme mal digérée. Ce pathos indigeste et puérilement adolescent.
Et puis ce ton mélancolique permanent… Sérieusement, un peu de joie, un sourire, une étincelle ? Non. On préfère la déprime monocorde, parce que jamais rien ne sort les protagonistes de leurs soucis égotiques.
Résultat : c’est faiblard, dégoulinant, autocentré. Un film qui croit être profond mais qui touche à peine le fond de la pataugeoire.
En résumé : Trois amies ? Non merci. Trois aspirines, à la rigueur.