Un point de vue intéressant concernant la "non esthétisation" de la violence, le conflit de la 2nd guerre mondiale nous est montré comme atroce et plutôt répugnant, avec des rats, des asticots, des tripes et beaucoup de sang (ce qui n'empêche pas aux séquences d'être très bien filmé)
Cela dit, le côté évangéliste à outrance de Mel Gibson se fait trop ressentir. C'est l'apologie grossière et outrancière de la foi qui est de mise du début à la fin.
Concernant les personnages, ils sont relativement anecdotique mais reste identifiable et sympa, pour le héro Desmond, j'ai été étonné de passé en quelque minute de "tête à claque" à "héro", alors qu'on souhaiterai le voir disparaître de notre champs de vision le plus vite possible lui et sa foi de cureton insupportable, plus tard on se surprend à l'aimé et à l'apprécié pour ce qu'il est. Même si, une nouvelle fois, ça dégouline de propagande chrétienne jusqu'a l'overdose.
Quand c'est pas l'apologie de l’Amérique, c'est celle du Christ; faudra trouvé un juste milieux un jour les gars ! Quoi qu'il en soit, le film vaut le détour pour ses scènes de batailles dantesque et sa réalisation aux petits oignons.