Dans les pas de Capra
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le 30 mai 2016
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Après un Cotton Club de m'sieur Coppola plutot décevant; place à Preston Tucker et sa voiture revolutionnaire pour repartir de l'avant !
Le film commence fort et vite, à l'image de cette voiture révée par cet innovateur. Film à la gloire des créateurs, des innovateurs en tout genre, qui se veulent inspirant et inspirés. Dans une amérique en plein essort de l'automobile individuelle, nous sommes plongé dans la vague de la Tucker's family, film porté par Preston Tucker interptété un Jeff Bridges rayonnant. A chaque film dans lequel j'ai la chance de tomber sur Jeff Bridges, je me dis que cet acteur est super et trop peu considéré.
Comme souvent chez Coppola le film se veut porté sur la famille, le partage des rêves et de ses idéaux envers et contre tous. Des 12 dalmatiens jusqu'aux membres de l'équipe de conception et fabrication de la voiture en passant par sa femme Vera (Joan Allen) et ses enfants, Preston Tucker est toujours bien entouré, conseillé, et aidé par ses proches. La dynamique familialle qui porte le projet de création de cette voiture est le socle du film et parvient à être touchant à certains moments ; je pense en particulier à la relation qui le lie avec sa femme. Elle le connait par coeur et l'alerte systématiquement sur les difficultés et des évenemetns qui se trament dans son dos. La recontre avec Howard Hughes illustre parfaitement la trajectoire emprunté par Preston Tucker : les politiciens et les avocats n'ont pas à enterrer nos rêves. Côté mise en scène, ce passage nous offre selon moi le plus beau plan du film dans le hangar de Howard Huges, avec les silouhettes du père et son fils pénétrant dans un un lieu inspirant pour eux.
On s'aventure avec curiosité dans cette épopée vers une automobile rêvée dont le créateur saura habillement faire valoir ses qualité et les mettres en avant par rapport à la concurrence. La séquence de présentation de la voiture aux investisseurs est asticueuse. Ces financiers attablés et dégustant un roosbeef saignant, à l'image de ces corps bléssés et ensanglanté suite à un accident de voiture dont Tucker projette les photos. La Tucker 48 évitera ces désagrements grâce à sa ceinture de sécurité ! Le film nous montre progressivement ce que lavoiture apporte et nous plonge dans ses entrailles et ses innovations.
Dans la forme c'est léger et plaisant à regarder, rythmé et didactique.
La critiques vis à vis des magnats de l'automobile de Detroit n'est finalement pas très appuyé. Le film se veut orienté sur le parcours de Tucker et sa famille, constamment dans la positivité et la faculté à aller de l'avant malgré les aléas. Sa malice et sa détermination, face à la cupidité et l'aigreur des comptables politico-financier des villes. Un film de Coppola que s'avère plutot stimulant et agréable.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste 2022 : Rétrospective Francis Ford Coppola
Créée
le 4 mai 2022
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