Comment se faire du fric avec le mot "Vampire".

1) On prend un "beau" gosse, ou au moins un type qui ait un minimum de gueule.

2) On prend une nenette lambda (mais pas moche, attention. Faut que ça se vende).

3) On glisse un message subliminale "Hey meuf ! Ton copain c'est un vampire".

4) Passer au cinoche, et vendre des DVD.

Voila donc ma perception du film: un très beau foutage de gueule. Alors oui, à la base c'est un livre, mais je ne l'ai pas lu alors je vais me garder de cracher sur l'auteur. Et dire qu'il m'avait été chaudement recommandé...

Le peu de "défis" qu'annonçait le film tombe à plat dés les premiers minutes. J'ai du mal à comprendre comment nous sommes censées (les filles) nous identifier à Bella. Elle est tout simplement horrifiante, sans saveur, incompréhensible et insupportable. Et puis, tout ce petit monde à ses pieds... Mary-Sue quoi. Et pour aller avec: Gary Stu alias Edward. Lui comme les autres n'a de vampire que le titre. Et comme il faut qu'il y a un méchant (et 10 minutes d'action pour la forme) on met un gars bien balèze qui va courser la gentille pendant tout le reste du film. Pourquoi ? Parce que c'est un chasseur... Quelle intrigue foudroyante.

Twilight, c'est donc la version moderne de la classique histoire d'amour impossible entre une femme et... autre chose. Parce qu'un Vampire beau-gosse, puceau, végétarien, qui brille au soleil, qui tombe amoureux d'une nunuche aux yeux de biche et qui collectionne les bonnets de bachelier, c'est plus un Vampire. Elle aurait du assumer son choix. Elle aurait très bie pu créer une nouvelle race.

J'ai détesté et je ne regarderais certainement pas la suite. Alors pourquoi deux et pas un? Parce que visuellement, c'est loin d'être moche. Seulement le fond est si mauvais que même avec toute la bonne volonté du monde, je n'ai de pitié envers rien.

En bref, pour la petite anecdote: A la sortie du film, le cinéma de mon coin a accroché des feuilles pour indiquer les sanitaires avec marqué "Twilette". Jeu de mot affligeant. Et bien vous savez quoi? C'est la seul chose qui m'ait arraché une émotion au cinéma ce jour-là.