Douceur ouaté

Deux histoires : l' une qui commence et l'autre qui se termine.

Naviguant entre les deux histoires, Sandra, jeune femme´parisienne et traductrice qui porte tout au long du film un sac a dos ( qu'elle n ouvre jamais) et élève seule ( elle est veuve) une charmante petite fille. Un jour, elle retrouve un ancien ami, Clement, chimiste et astrophysicien. Le courant passe.

Sandra est belle. Depuis des années, son corps est en jachère. Clement est marié et séduisant.

L'amitié pourra t elle se transformer en idylle amoureuse ?

L'autre histoire touche le père de Sandra.

Prof de philosophie, il est atteint d une maladie neurologique dégénérative.

Cette homme qui toute sa vie a vécu pour la pensée et les livres a du mal maintenant à reconnaître ses filles.

Sandra et sa soeur doivent trouver une solution pour donner un abri à leur père devenu dépendant mais aussi à sa bibliothèque...

Dans ce film réaliste, au calme ouaté, la réalisatrice, sans pathos, sait montrer toute la tendresse qui unit Sandra (Lea Seydoux dont on peut apprécier le jeu subtil tout en douceur et patience) à son père, Pascal Greggory, au remarquable jeu d acteur, devenu comme un enfant perdu dans l´espace et le temps. ; un film mélancolique, éloge du presque rien, quoi raconte les étapes d un amour peut être mais aussi les demarches arides pour trouver un ehpad convenable au père ; tâche compliquée dans notre société qui peine à pprendre en charge la fin de vie. On le sait.

Bercé par la musique de Schubert, on prend plaisir a suivre l histoire de vie de ces personnages pleins d humanité mais parfois, on l avoue, l'ennuie parfois pointe...